Interview de René Geoffroy : « Il n’y a pas d’argent dans la culture, ce qu’on peut espérer, c’est la reconnaissance »
CULTURE

Interview de René Geoffroy : « Il n’y a pas d’argent dans la culture, ce qu’on peut espérer, c’est la reconnaissance »

A la veille du grand Léwòz à la Rantwé, l’un des membres fondateurs de Kan’nida fait le point sur l’actualité du groupe. La formation qui symbolise l’expression musicale des Grands-fonds poursuit inlassablement le travail en famille pour promouvoir, préserver et faire connaître le bouladjèl au-delà de nos régions.

Comment a été accueilli Ta yo, votre nouvel album sorti en fin d’année dernière ?
C’est un album avec beaucoup de mélanges. Il y a du bandoléon et des voix lyriques sur certains titres. Nous sommes allés encore plus loin pour démystifier le bouladjèl et le sortir du contexte de la veillée. C’est un style que nous maîtrisons et nou ka fè-y a sòs nou vlé ! (on en fait, comme on veut !). Notre public a tout particulièrement apprécié le titre Bonjou qui est sur toutes les lèvres et passe souvent à la radio.

Vous avez également sorti l’album Mèsi Bon Dyé, avec des éléments de la chorale de l'église de Massabielle…
La rencontre a été coordonnée par Madame Bérald, responsable de la Croix Rouge à Sainte-Anne pour tenir une promesse. Ce mélange bouladjèl et chant d'église c'est du gospel Gwadloup ! Nous avons offert cet album au Secours Catholique. Le public qui fréquente l’église a beaucoup apprécié.

Quand on sait...

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