Cinq ans de sursis pour la filière canne

Cinq ans de sursis pour la filière canne

Marc ARMOR
Cette année, le planteur devrait toucher 66,17 euros par tonne de canne, pour une richesse en sucre à neuf. (Dominique Chomereau-Lamotte)
Cette année, le planteur devrait toucher 66,17 euros par tonne de canne, pour une richesse en sucre à neuf. (Dominique Chomereau-Lamotte)

Planteurs et services de l'État sont arrivés à un accord dans le cadre de la Convention Canne. La filière devrait rester viable jusqu'en 2022.

Depuis le 1er octobre, l'Organisation commune du marché du sucre (OCM Sucre) a pris fin. Avec elle, les quotas ont disparu et la production sucrière européenne - dont celle des DOM - ne bénéficie plus d'aucune protection, ni de prix fixé, ni de marché garanti. Dans ce contexte, face à la concurrence mondiale, les organisations professionnelles ont bataillé ferme pour obtenir de leurs partenaires - les industriels d'une part, l'État de l'autre - des mesures permettant d'éviter l'effondrement de la filière. Les négociations ont abouti. Mardi, le GIE Canne Guadeloupe a révélé les grandes lignes de ces accords.
Les négociations avec les usiniers ont été longues et ardues. Il a fallu 10 séances pour aboutir à un accord, conclu en février. La compilation de diverses avancées - dont la pérennisation d'une aide d'urgence et la nouvelle répartition de la rémunération bagasse - permet aux planteurs de gagner...

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