Depuis le 1er octobre, l'Organisation
commune du marché du sucre (OCM Sucre) a pris fin. Avec elle, les
quotas ont disparu et la production sucrière européenne - dont
celle des DOM - ne bénéficie plus d'aucune protection, ni de prix
fixé, ni de marché garanti. Dans ce contexte, face à la concurrence
mondiale, les organisations professionnelles ont bataillé ferme
pour obtenir de leurs partenaires - les industriels d'une part,
l'État de l'autre - des mesures permettant d'éviter l'effondrement
de la filière. Les négociations ont abouti. Mardi, le GIE Canne
Guadeloupe a révélé les grandes lignes de ces accords.
Les négociations avec les usiniers ont été
longues et ardues. Il a fallu 10 séances pour aboutir à un accord,
conclu en février. La compilation de diverses avancées - dont la
pérennisation d'une aide d'urgence et la nouvelle répartition de la
rémunération bagasse - permet aux planteurs de gagner...