ROYAL RÉCOLTE LES FRUITS DE LA DIVERSIFICATION

ROYAL RÉCOLTE LES FRUITS DE LA DIVERSIFICATION

Adams Kwateh
Philippe Vourch, le directeur de l'entreprise, présente le pot d'ananas, un vestige du passé. (A.Co. / France-Antilles)
Philippe Vourch, le directeur de l'entreprise, présente le pot d'ananas, un vestige du passé. (A.Co. / France-Antilles)

Plus de 100 ans après sa création, l'entreprise agroalimentaire située au Gros-Morne innove sans cesse dans la transformation des fruits entièrement cultivés en Martinique. Un pari réussi pour la goyave avec l'espoir de revenir à ses racines premières : l'ananas.

Sur l'habitation Dénel, qui donne son nom à la fois au quartier et à l'usine, le regard tombe sur un vase domaine qui s'étale sur les bords de la route départementale au Gros-Morne. Un périmètre de 60 hectares qui abrite l'une des plus anciennes usines de transformation de fruits de la Martinique aujourd'hui âgée de 106 ans.
L'histoire de cette grande dame est symbolisée par un couloir long de 5 mètres environ. Il sépare les installations historiques de la partie moderne. D'un côté, il y a les « vestiges » , qui sont cependant encore actifs de la Compagnie antillaise fondée en 1908 par le Baron de Sommery. Il lançait ainsi à l'époque la première usine d'ananas française dans les colonies. De l'autre côté, on trouve les installations réalisées en 2012.
Ces deux bâtisses referment leur coeur de l'activité qui se traduit par une grande mutation autour de deux pôles : la diversification des fruits à transformer et la polyvalence des outils de fabrication.
Cette orientation économique a été prise...

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