Une traversée de l'Atlantique sur la trace de ses ancêtres
CAPESTERRE-BELLE-EAU

Une traversée de l'Atlantique sur la trace de ses ancêtres

A.VOUTEAU
Thierry Cassand, sur son monocoque La Vie en rose, à son arrivée à Deshaies.
Thierry Cassand, sur son monocoque La Vie en rose, à son arrivée à Deshaies.

Thierry Cassand, originaire de Capesterre-Belle-Eau, a fait l'exploit de traverser l'Atlantique, avec femme et enfant, sur son monocoque baptisé La Vie en rose pour un retour aux sources. Voyager, découvrir ses racines africaines et voguer sur les traces de ses ancêtres esclaves, a longtemps été un rêve d'enfant qu'il a pu enfin réaliser.

En ce mois de commémoration des luttes pour l'abolition de l'esclavage, il est important de relater l'épopée d'un arrière-petit-fils d'esclave qui a décidé de redécouvrir la Guadeloupe au départ de la Bretagne, en passant par l'Afrique et s'offrir « le luxe » d'emprunter la route imposée à ses aïeux pendant la Traite négrière, du Cap Vert à la Guadeloupe, sans escale. « Si nos ancêtres ont fait ce voyage à fonds de cale, dans les pires conditions qu'on puisse imaginer et ont survécu, on peut aussi le faire » , a-t-il précisé avec une certaine émotion.
DIX ANS DE PRÉPARATION
Né à Angers, de père capesterrien et de mère angevine, Thierry Cassand, 48 ans, charpentier de profession, a toujours baigné dans la culture afro-antillaise. Entouré d'oncles et de tantes d'origine congolaise, malienne et guadeloupéenne, il a très tôt fait le pari de découvrir...

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