Les gendarmes mobiles qui se sont déployés,
hier matin, dans l'un des trois bâtiments de la maison d'arrêt de
Basse-Terre, n'étaient forcément pas les bienvenus. Les détenus
l'ont fait savoir, au son de cris, de grognements et d'objets
métalliques frappés les uns contre les autres. « C'est de bonne
guerre » , ironisait depuis l'une des cours, Olivier Vicquelin, le
directeur de cet établissement.
Moins d'une semaine après les fouilles
générales opérées dans les bâtiments du centre de détention du
centre pénitentiaire de Baie-Mahault, c'est la maison d'arrêt de
Basse-Terre qui est ciblée par les fouilles. « Il s'agit là encore
d'une opération d'envergure s'inscrivant dans la continuité de
celles exécutées à Fond-Sarrail » , devait d'ailleurs
confirmé...