Son acte, « d'une sauvagerie inouïe » selon
les termes de l'avocat général, avait glacé d'effroi les jurés de
la cour d'assises de la Martinique. Pendant trois jours, en
septembre 2016, Reagan Henry, un Sainte-Lucien de 32 ans, avait été
jugé pour le meurtre de Michel Mignon, tué le 19 novembre 2013 au
Marin. L'accusé, qui comparaissait avec trois complices, s'était
acharné sur sa victime, lui assénant 40 coups de coutelas,
principalement à la tête. « Même moi qui fais ce métier depuis très
longtemps, j'ai rarement vu une telle violence » , avait décrit un
gendarme, insistant sur la crainte qu'il inspirait.
Avant...