ARY CHALUS : « Il faut être sur le terrain pour bien travailler »
FACE À LA PRESSE

ARY CHALUS : « Il faut être sur le terrain pour bien travailler »

André-Jean VIDAL
(Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
(Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)

Ary Chalus, président du conseil régional de Guadeloupe, député de la troisième circonscription, mandataire régional Antilles-Guyane d'Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle pour le parti en Marche!, était l'invité de Face à la presse, l'émission d'ETV (1) , avec France-Antilles et Nouvelles Semaine.

FACTURES ET EXCÉDENT
.Un an après votre arrivée à la Région, dites-nous ce qui vous a le plus surpris ?
Sans vouloir attaquer qui que ce soit, il est clair que, si je n'en parle pas, je suis responsable. Nous avons trouvé 3,5 millions de factures impayées de petites entreprises. 50 000, 120 000, 150 000 euros. Nous avons payé la plupart des entreprises. Il y a des factures sans bon de commande, des factures sans service rendu. Le volume m'a étonné. Il n'y a pas eu de grosses dépenses. Rien que des petites factures. Une dizaine de fleuristes...
Je dois l'expliquer aux Guadeloupéens. Quand l'ancien président dit qu'il a laissé 52 millions dans les caisses, oui. Je le reconnais. Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait rien dans les caisses. Mais quand vous laissez 52 millions et que vous avez 54 millions de factures, vous n'êtes pas excédentaire. J'en ai assez : demandez à MM. Erlong, Gadarkhan ou Pirbakas, la Région leur devait près de 15 millions d'euros! Et les subventions notifiées non versées! Et je ne veux pas parler d'autres choses. Non, je ne veux pas parler de cela!

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