Muriel Pénicaud, dès son arrivée en
Guadeloupe jeudi, vers 15 h 30, a participé à une table ronde sur
le Pacte pour l'emploi. Confrontée à des interlocuteurs
inconditionnels de ce dispositif - parmi lesquels Stephan Jules,
directeur régional de Pôle emploi - elle en a reconnu l'évident
intérêt.
Au point d'accéder à la demande de
prolongation qui a été formulée par Bruno Blandin, président de
l'Union des entreprises, à l'origine de cette initiative «
expérimentale et unique » ? Pas encore explicitement. Mais
l'affaire semble en bonne voie, d'autant que ce gouvernement a
identifié les PME et TPE comme « portant le principal potentiel de
création d'emplois » . Et, comme l'a fait incidemment remarquer la
ministre, « l'arrêt du Pacte était programmé par le gouvernement
précédent. Mais nous avons voté une enveloppe supplémentaire en fin
d'année. » Par ailleurs, on voit mal comment le gouvernement
pourrait mettre un terme à une expérience qui, sans le moindre coût
supplémentaire pour l'État - grâce à la fongibilité des aides
existantes et à la simplification des procédures -, a permis de
sortir du chômage, de façon pérenne, plus de 1 500 emplois jeunes
guadeloupéens.
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