Quitter l'île ou rester et essayer de se
nourrir. Quelle que soit laps solution choisie, il faut s'attendre
à faire la queue. Parmi ces nombreuses personnes qui prennent leur
mal en patience, il y a Sheba Belle de Giraudel, une localité
située à environ 24 km au sud de la capitale, Roseau.
« J'envoie mon petit-fils et ma fille en
Guadeloupe parce que ça ne va pas ici. Pas d'eau, pas de lumière et
je veux qu'elle aille à l'école » , a-t-elle dit. La mère de
famille espère que l'autorisation, accordée par la France, marchera
pour sa fille de 16 ans et son petit-fils de 7 ans afin qu'ils
puissent continuer leurs études dans le département d'Outre-mer.
Elle espère qu'ils resteront là-bas pour un maximum de trois
mois.
Également enseignante, elle ignore
exactement quand se fera la reprise des cours. Mais lundi, lors
d'un point presse quotidien, le Secrétaire permanent du ministre de
l'Éducation a annoncé que la rentrée se ferait progressivement.
Mais dès mardi, les chefs d'établissement et les enseignants de
chaque école devaient se retrouver pour faire un état des lieux et
établir la...