Au sein de la maison d'arrêt de
Basse-Terre, les détenus croisés mardi matin ne pensaient qu'à ça :
leur sortie. « C'est ce qui fait tenir » , concédait l'un d'eux.
Quand un autre en était à compter les jours : « Pour moi, ce sera
en juin! » Sauf que derrière cette perspective de liberté
retrouvée, se niche une kyrielle d'écueils et autant
d'obstacles.
Une fois que la lourde porte de la prison
se sera refermée, beaucoup d'ex-taulards auront à gérer recherche
d'emploi ou formation, tout en se mettant en quête d'un logement.
Sans parler des droits sociaux à réactiver. Pas simple. Surtout
après avoir passé de longs mois, voire plusieurs années dans un
univers carcéral où l'autonomie est limitée. Forts de ce constat,
direction de la maison d'arrêt de Basse-Terre et service
d'insertion et de la probation (Spip) ont décidé de passer à
l'offensive en guidant et accompagnant les détenus...