Olivier Vicquelin : « Il y a une vie au sein du centre pénitentiaire »

Olivier Vicquelin : « Il y a une vie au sein du centre pénitentiaire »

Propos recueillis par C.N.
Olivier Vicquelin.
Olivier Vicquelin.

Pour la troisième année consécutive, les maisons d'arrêts de Guadeloupe se mobilisent afin de prendre en compte les besoins des prisonniers. Des actions sont menées pour améliorer leurs vies quotidiennes et préparer leurs sorties. Le point avec Olivier Vicquelin, directeur de la maison d'arrêt de Basse-Terre.

Vous êtes en Guadeloupe depuis deux ans. Quel constat dressez-vous ?
Je dirige le centre pénitentiaire de Basse-Terre depuis 2016. Le premier constat que je dresse, c'est que la prison de Basse-Terre ne se distingue pas des huit centres dans lesquels j'ai exercé dans l'Hexagone. La violence est un problème sociétal qui gangrène certains quartiers. Je trouve que les détenus, ici, ont une volonté de dialoguer avec tous les partenaires qui les encadrent. Le centre de Basse-Terre reçoit 213 détenus, dans des cellules pouvant accueillir un à dix prisonniers. On cherche tous à ce que les détenus ne restent pas dans leur cellule et aient des activités. C'est la raison pour laquelle nous avons des projets,...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger