Rassemblements spontanés à Pointe-à-Pitre

Rassemblements spontanés à Pointe-à-Pitre

B.C.

Plus de 200 personnes se sont rassemblées, hier, sur la place des Martyrs de la liberté, devant la mairie de Pointe-à-Pitre. (Roberto Birhus)

© Sylvère Selbonne

© Sylvère Selbonne

(Roberto Birhus)

(Roberto Birhus)

Des lumières en guise d'hommage © Sylvère Selbonne

Recueillement © Sylvère Selbonne

Eddy Nedelkovski, journaliste à Guadeloupe 1ère, s'est exprimé au nom de la liberté de la presse. © Sylvère Selbonne

© Sylvère Selbonne

Marie-Luce Penchard © Sylvère Selbonne

Une bougie en hommage des victimes © Sylvère Selbonne

Lucette Michaux-Chevry et Victorin Lurel, unis pour l'occasion. © Sylvère Selbonne

À Basse-Terre, c'est devant le rond-point aux chevaux que les manifestants solidaires se sont rassemblés, pour marquer leur refus de toute forme d'intégrisme. (B.C.)


Vidéo : Sylvère Selbonne

C'est arrivé sur nos mails dans l'après-midi : rassemblement citoyen à 18h30, place des Martyrs de la liberté à Pointe-à-Pitre, pour la liberté de la presse, la démocratie et les valeurs républicaines. Et le message émanant d'Eddy Nedelkovsky, journaliste à Guadeloupe 1ère, est passé. À 18 heures, déjà, le parvis de l'hôtel de ville accueillait les premiers manifestants solidaires de Charlie Hebdo. À 19 heures, ils étaient un peu plus de 200, journalistes, avocats, enseignants. Citoyens. Certains avaient imprimé à la hâte une page noire arborant l'inscription « Je suis Charlie » . D'autres avaient amené des bougies qu'ils ont allumées et disposées sur les marches de la mairie. Lucette Michaux-Chevry s'est longtemps attardée dans la foule. Les gens sont restés là, un moment, pour bien montrer qu'hier, nous étions tous Charlie.
et ... à Basse-Terre
Tout est parti d'un SMS envoyé « à des copains » . Hier soir, il n'en a guère fallu davantage pour provoquer un effet boule de neige qui a, de manière spontanée, permis de réunir une petite centaine d'anonymes à Basse-Terre. « D'abord sur le champ d'Arbaud, puis au niveau du rond-point des chevaux, boulevard Gerty-Archimède, où nous avons décidé de converger » , expliquait un couple venu clamer « être Charlie » .
L'objectif ? Similaire à l'ensemble des rassemblements organisés un peu partout en France. « Nous sommes ici pour défendre la liberté de la presse. Pour qu'elle vive! Il s'agit également de défendre la liberté d'expression dans sa globalité, la liberté de penser. Le tout dans un esprit de fraternité. Et avec l'envie de rappeler que si nous acceptons les différences, nous refusons toute forme d'intégrisme. »
Un peu plus loin, c'est les yeux rougis par l'émotion qu'un autre manifestant revenait sur « le choc ressenti après l'annonce de cet acte barbare qui a ciblé l'équipe d'un journal » : « Ceux qui sont tombés aujourd'hui étaient des monuments. Cabu, pour ne citer que lui, était entré dans nos vies avec ses dessins et caricatures. Il faisait partie de nos vies. Le Grand Duduche, c'était à la fois lui, le personnage de Pilote, et nos années potaches! Avec Charb, Tignous et Wolinski, ils avaient comme seule arme des crayons à papier. Face à ça, des Kalaschnikov ont été utilisées. Où allons nous ? »
Du côté de la police nationale, toujours à Basse-Terre, pas de rassemblement cette fois. Mais la même volonté de se recueillir en rendant hommage à leurs deux collègues tués durant la fusillade. « Avec des petites bougies rouges que nous avons allumées et déposées à l'entrée du commissariat » , résumait une fonctionnaire.
• Sylvère Selbonne
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(Roberto Birhus)
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Des lumières en guise d'hommage • Sylvère Selbonne
Recueillement • Sylvère Selbonne
Eddy Nedelkovski, journaliste à Guadeloupe 1ère, s'est exprimé au nom de la liberté de la presse. • Sylvère Selbonne
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Marie-Luce Penchard • Sylvère Selbonne
Une bougie en hommage des victimes • Sylvère Selbonne
Lucette Michaux-Chevry et Victorin Lurel, unis pour l'occasion. • Sylvère Selbonne
À Basse-Terre, c'est devant le rond-point aux chevaux que les manifestants solidaires se sont rassemblés, pour marquer leur refus de toute forme d'intégrisme. (B.C.)
À Basse-Terre, c'est devant le rond-point aux chevaux que les manifestants solidaires se sont rassemblés, pour marquer leur refus de toute forme d'intégrisme. (B.C.)

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