Vous ne vous représentez plus à la
présidence de la Chambre de métiers ? Pourquoi ce choix ?
J'ai fait deux mandats. Je suis arrivé à la
présidence en 2007, mais j'étais à la Chambre depuis 2000. J'ai
apporté ma pierre à l'édifice. Deux mandats, c'est suffisant à mon
avis pour un président, parce que à un moment une autre dynamique
doit exister pour pouvoir permettre à l'artisanat de progresser. Il
faut qu'un président soit conscient que rester trop longtemps dans
une chambre de métiers peut appauvrir l'institution. Il faut de
nouvelles idées, une nouvelle vision, de nouvelles projections et
cela c'est fondamental.
Vous partez après deux exercices à la tête
de la Chambre de métiers, soit dix ans de mandature. Vous aimez
répéter que vous partez avec le sentiment du devoir accompli
?
Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes.
L'idée était de redresser la Chambre, Nous sommes partis de 8
millions d'euros de dettes et nous sommes aujourd'hui à moins de 4
millions. C'est déjà un grand pas, nous aurions souhaité un retour
à l'équilibre mais le chantier était dense. C'est significatif dans
le redressement de la chambre. La Chambre serait une entreprise
privée qu'elle aurait déjà mis la clé sous la porte. Sur les autres
actions de la Chambre telles que sa crédibilité, nous avons noué
pas mal de liens avec les...