Loïc Le Doyen, le dernier de cordée
VOILE - Route du Rhum (11e édition)

Loïc Le Doyen, le dernier de cordée

David BERTHÉLEM
Loïc Le Doyen a croisé la route de deux baleines à mi-course. « L'une d'entre-elles a fait surface à une vingtaine de mètres du bateau. Je suis passé de la fascination à la peur en quelques fractions de secondes! »
Loïc Le Doyen a croisé la route de deux baleines à mi-course. « L'une d'entre-elles a fait surface à une vingtaine de mètres du bateau. Je suis passé de la fascination à la peur en quelques fractions de secondes! »

Le skipper de Saint-Cast le Guildo - Terre exotique a bouclé sa première Route du Rhum, dimanche, hors délais. Sans le stress des arrivées au coude à coude mais avec la satisfaction du devoir accompli.

Pour sa première participation au Rhum en tant que skipper, Loïc Le Doyen a été servi. Avec des émotions à n'en plus finir : des frayeurs, des demi-tours, des surfs mémorables, des paysages à couper le souffle. Avant d'en terminer dimanche, peu après midi. Et 35 jours de traversée. Sans l'once d'un regret. Si ce n'est celui d'avoir bouclé sa transatlantique hors des délais (1), « L'idée de départ, c'était de battre le record de Thibault (Derville, le barreur du bateau lors de l'édition 2006) et ses 23 jours. Mais j'ai vite compris que ce serait difficile » , observe le skipper de Saint-Cast le Guido - Terre exotique, dont la participation s'est décidée autour d'un verre de rhum, en Martinique,...

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