« Nous ne sommes pas les béquilles de Fort-de-France»
INTERVIEW Luc-Louison Clémenté, maire de Schoelcher

« Nous ne sommes pas les béquilles de Fort-de-France»

Propos recueillis par Ghislaine Burac

Aux commandes de la ville depuis un peu plus de 100 jours, Luc-Louison Clémenté fait l'apprentissage d'une gestion rigoureuse. Avec une marge de manoeuvre de 400 000 euros, il entend rénover l'administration municipale et affirme qu'il n'y aura « ni licenciement, ni augmentation d'impôt. »

Cela fait 100 jours que vous êtes aux commandes de la ville de Schoelcher, quel est votre sentiment général ?
Au cours de ces trois premiers mois, beaucoup de travail a été fait. Nous sommes entrain de prendre nos marques. Ce qui importait pour nous, dans un premier temps, c'était de rencontrer l'ensemble du personnel. Nous l'avons fait. Cela s'est passé à Madiana. Nous avons aussi tenu à rencontrer tout le personnel sur son lieu de travail et allons entreprendre une nouvelle tournée par grande famille de métiers. Tout cela dans un souci d'écoute qui doit déboucher sur une réorganisation de l'administration. Dans le même temps, nous avons rencontré les instances sociales, partenaires privilégiés dans la modernisation du dialogue social qu'il convient de mettre en route dans notre collectivité. Il s'agit d'avoir une vision précise de l'état de la commune.
Allez-vous faire un état des lieux, demander un audit ?
Oui, nous avons demandé un état des lieux des dossiers en cours, lequel a été validé par une analyse financière. Dans cet état des lieux, il s'agit de savoir où l'on met les pieds pour construire. Il faut savoir d'où l'on part et à ce sujet les services du Trésor ont eu à nous transmettre leur analyse financière de la commune. De cette analyse, il ressort un certain nombre d'éléments importants qui se résument en trois chiffres essentiels. D'abord...

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