Candidat « réquisitionné » selon les termes
du communiqué du groupe « Ensemble pour une Martinique nouvelle » :
comment vivez-vous ce statut ?
Cela me laisse le sentiment d'être celui
qui aurait pu être retenu dès la première fois. Mais la politique
ayant décidé autrement, je l'avais accepté, certes avec un goût
amer, mais je l'avais accepté. Maintenant, le terme réquisitionné
laisse entendre que l'on m'impose de l'être. Je l'accepte d'autant
plus que j'ai maintenu ma candidature au moment où il s'agissait de
renouveler la procédure de désignation d'un candidat.
Vous dites avoir eu un goût amer. Qu'est ce
qui vous l'a enlevé pour finalement accepter d'être réquisitionné
?
Je suis un homme politique depuis de
nombreuses années. J'ai toujours gardé mon cap. Je n'ai jamais
changé. Mais l'engagement politique implique, c'est aussi pour
accepter de prendre des coups, autant que de recevoir des lauriers
et les victoires. Il y a des coups qui font mal, c'est vrai. Mais
si on ne veut pas en recevoir, on reste chez soi.
Avez-vous accepté facilement ou avez-vous
réfléchi longuement avant de donner votre réponse ?
J'ai longuement réfléchi, avec des...