Lors de l'université des Mornes de la
FSM, dimanche à Sainte-Marie, Louis-Joseph Manscour et Raymond
Occolier avaient appelé à la réintégration de Jean Crusol et de ses
amis, exclus du parti socialiste après les élections régionales de
2004.
France-Antilles : Tout le monde parle du
retour de l'enfant prodigue. Est-ce que vous êtes prêt à revenir
dans la maison qui vous a exclu ? Jean Crusol : Je voudrais
d'abord dire que j'ai été très touché par les témoignages d'amitiés
exprimés publiquement par mes amis Louis-Joseph Manscour et Raymond
Occolier. Je dois dire que je suis resté très attaché à mes amis et
à mes camarades socialistes...
Donc les querelles de 2003 sont finies...
Personnellement je n'ai jamais eu de
querelles. J'ai démissionné de la direction de la fédération
socialiste en 2003, mais je n'ai jamais démissionné du parti. Je
suis resté avec mes convictions socialistes, proche du parti. Le
reste ne compte pas à mes yeux.
Pourtant, vous avez bien été exclu
Il faut dire que j'ai été un peu surpris
par cette décision. Il y a eu des comportements qui, bien que
similaires à mon attitude, sinon plus marqués, n'ont pas été
sanctionnés. Avec quelques camarades, nous avons décidé de faire
une liste aux régionales parce que la Fédération n'avait pas
l'intention d'en faire une, mais de s'allier à une liste d'Union de
la Gauche. Or, j'ai toujours défendu le principe d'une liste
socialiste aux élections régionales. Nous avons été surpris par
cette décision, alors que nous n'avions nullement l'intention de
quitter le parti.
Mais vous agissiez contrairement à la
décision prise par la direction de la FSM ? La
direction...