Gérard Holtz : « Je me reposerai quand je serai mort »
La grande Interview

Gérard Holtz : « Je me reposerai quand je serai mort »

Propos recueillis par Marie-Amélie PESSON

Comme chaque été, Gérard Holtz est sur le Tour de France. Mais pas seulement comme journaliste sportif. Le soir venu, il joue aussi Le mariage forcé, de Molière, dans un grand nombre de villes étapes. Rencontre avec un homme infatigable.

Le tour, le théâtre, la télévision, etc., on a l'impression que vous êtes partout à la fois.
LA GRANDE INTERVIEW.Je fais en effet beaucoup de choses. Sans faire de psychanalyse, je crois qu'il faut remonter à mon enfance, à mon lieu de naissance. Je suis un vrai titi parisien, un gavroche né dans le XXe arrondissement de la capitale, dans un quartier populaire. Cette étiquette me plaît. Je suis dans la vraie vie, malgré un travail plein de plaisirs et de rencontres. Je sais garder les pieds sur terre.
Où puisez-vous cette vitalité ?
Petit, j'ai été gravement malade. Entre 8 et 10 ans, j'ai été atteint d'une tuberculose. Je suis allé en préventorium en Corrèze. J'ai le souvenir d'avaler chaque jour un médicament, du Rimifon, que je mélangeais à ma tartine de compote. Depuis cette époque, dans la vie, tout est cadeau. Toutes les possibilités qu'on me donne me procurent de l'énergie.
Vous n'êtes pas pour autant nostalgique ?
J'ai un petit côté nostalgique,...

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