Le tour, le théâtre, la télévision, etc.,
on a l'impression que vous êtes partout à la fois.
LA GRANDE INTERVIEW.Je
fais en effet beaucoup de choses. Sans faire de psychanalyse, je
crois qu'il faut remonter à mon enfance, à mon lieu de naissance.
Je suis un vrai titi parisien, un gavroche né dans le XXe
arrondissement de la capitale, dans un quartier populaire. Cette
étiquette me plaît. Je suis dans la vraie vie, malgré un travail
plein de plaisirs et de rencontres. Je sais garder les pieds sur
terre.
Où puisez-vous cette vitalité ?
Petit, j'ai été gravement malade. Entre 8
et 10 ans, j'ai été atteint d'une tuberculose. Je suis allé en
préventorium en Corrèze. J'ai le souvenir d'avaler chaque jour un
médicament, du Rimifon, que je mélangeais à ma tartine de compote.
Depuis cette époque, dans la vie, tout est cadeau. Toutes les
possibilités qu'on me donne me procurent de l'énergie.
Vous n'êtes pas pour autant nostalgique
?
J'ai un petit côté nostalgique,...