L'hommage national à Derek Walcott
SAINTE-LUCIE

L'hommage national à Derek Walcott

Adams KWATEH / Etifier JEAN-MARC
Le cercueil, enveloppé du drapeau national, a été exposé samedi matin dans la salle des délibérations du Parlement.
Le cercueil, enveloppé du drapeau national, a été exposé samedi matin dans la salle des délibérations du Parlement.

Le poète décédé le 17 mars dernier a été inhumé samedi à Morne Fortune. La cérémonie empreinte de solennité s'est déroulée sous le signe de la reconnaissance d'un « apôtre de la caribéanité » .

Dans les rues de Castries, aucune référence ne renvoie au décès de Derek Walcott à l'âge de 87 ans. Seuls quelques titres des périodiques que l'on trouve difficilement mentionnent la disparition de l'auteur de « Omeros » , son dernier grand ouvrage publié au début des années 1992. Il serait plutôt dans le coeur et la tête de ses concitoyens. En tout cas, c'est ce que croit Bernard, un chauffeur de taxi quinquagénaire. Sa scolarité limitée aux classes primaires ne lui a pas permis de connaître la poésie de Derek Walcott.
« C'EST LE ROI DES MOTS »
Par contraste, une très jeune femme, employée du Government Information Service (le secrétariat général pour la communication de l'Etat), ne savait plus où donner de la tête face aux trois temps forts qui ont ponctué les cérémonies d'adieu, élevées au rang d'hommage national à l'écrivain. Les oeuvres de celui qui était entré au panthéon des célébrités du pays depuis 1992 avec l'attribution du Nobel de littérature, étaient chaque année au centre d'une cérémonie de manifestations à travers le pays.
C'est par « lavayvey » (la veillée) que le premier rendez-vous a commencé vendredi dès 19 heures. Des témoignages ont succédé à différentes manifestations artistiques s'inspirant...

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